Chaillot – Théâtre national de la Danse rénove la salle Jean Vilar, tout en maintenant la salle Gémier en activité, pour se doter d’un outil scénique parmi les plus performants. Après la refonte intégrale de la salle Gémier entre 2013 et 2017, c’est au tour de la salle Jean Vilar, salle de 1200 places, située sous l’Esplanade du Trocadéro, de connaître des travaux de rénovation d’envergure.
Cette "Opération Vilar" comprend une rénovation complète de la salle Jean Vilar et de ses espaces publics et attenants. Elle correspond à la mise en œuvre de la deuxième tranche du "schéma directeur de rénovation du Théâtre" approuvé en 2011, la première tranche ayant permis la réhabilitation de la salle Gémier, la mise en accessibilité du théâtre et la refonte de ses accès logistiques entre 2013 et 2017.
Ces travaux permettront d’améliorer la performance énergétique globale du bâtiment et de réaliser des économies d'énergie. Au total, il est attendu une réduction des consommations énergétiques de 22% et de 20% des gaz à effet de serre. Le projet prévoit également davantage de confort et de sécurité pour les spectateurs, avec le remplacement du gradin actuel par une tribune fixe. La salle sera par ailleurs mieux ventilée, chauffée et isolée. Les travaux visent également à améliorer les conditions de travail et de création des équipes : refonte des espaces de répétition avec la création d’un grand studio de répétition aux dimensions du plateau sous le gradin, agrandissement du plateau, modernisation des équipements (informatisation du cintre etc.…) et restructuration des espaces adjacents.
La maitrise d'ouvrage des travaux est pilotée par l’établissement.
La commission des marchés qui s’est tenue le vendredi 26 novembre 2021 a décidé de l’attribution du marché de conception–réalisation au groupement d’entreprises porté par l’entreprise générale Eiffage, avec notamment Clé Millet international, pour la compétence architecturale, Thierry Guignard à la scénographie et Peutz pour l’acoustique.
Financements du projet
Le projet bénéficie d’un financement conjoint du ministère de la Culture et de l’Union européenne via le plan France Relance.