Zaho de Sagazan Concert
lieu
durée
1h30
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19h30
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19h30
La première partie des deux concerts de Zaho de Sagazan sera assurée par Leïla Ka, danseuse et chorégraphe.
- le 24 janvier : Pode ser (solo)
- le 25 janvier : Bouffées (quintet)
Durée : 15 minutes
Voici donc Zaho de Sagazan, à vingt-trois ans, dans ses chansons électro dark, à l’improbable carrefour de Barbara et de Koudlam, de Christophe et de Cold Cave, d’une chanson française introspective et de l’électronique héritière de Kraftwerk. Et sa voix charcute les sentiments, ravage les séductions tranquilles de la chanson de fille.
Zaho a dompté sa voix comme elle a dompté la musique, entre acharnement et plaisir. Au commencement, le piano est une affaire de beignets au chocolat – sa récompense après les cours classiques qu’elle prend en 6e. Dégoût. Mais elle y retourne d’elle-même quelques années plus tard. Passion obsessionnelle et autodidacte dont son écriture d’aujourd’hui garde la trace – lancer les mélodies en ligne droite, répéter les mêmes deux accords en boucle jusqu’à l’hypnose…
Adolescente, elle s’est passionnée pour la chanson classique, admire l’écriture de L’Écharpe de Maurice Fanon ou Du bout des lèvres de Barbara, qui jouent sur les mots tout en dévoilant la plus intime vérité du sentiment. Parallèlement, elle se passionne pour l’électronique sombre, qui plonge loin dans l’âme tout en passant par le corps avec furie.
Tout s’est ligué : infiniment rêveuse, elle a grandi sous l’injonction maternelle de « se mettre à la place des autres », ce qui est à la fois une vertu charitable et un magnifique poste d’observation. Qu’elle dise « je », « tu » ou « il » dans ses chansons, le sujet est toujours le même : une personne qui aime, souffre, hésite, se regarde dans le miroir, s’explore… Et ce personnage n’est pas toujours Zaho : « Je n’ai jamais vécu l’amour. Je me l’invente, j’essaie de le comprendre avant de le vivre. » Alors, elle s’installe dans un personnage qui aime et elle peut rester longtemps à le chanter à son piano. Par exemple Suffisamment : « Je t’aime passionnément / Tu m’aimes suffisamment / Pour que je reste / Mais pourquoi je reste / Sûrement parce que je t’aime / Passionnément ». Boucle désespérée, exaltée, réaliste mais rêvée : « Quand je l’ai écrit, j’étais en pleurs. »
"À 22 ans, Zaho de Sagazan est attendue comme celle qui peut injecter, avec son
timbre expressif de mezzo-soprano, du sang neuf dans la chanson française"
Le Monde
"En quinze chansons, la môme en noir emporte le public, et nous avec "
Télérama
"Son réalisme poétique touche au coeur, emporté par cette voix qui cogne les âmes sur fond électronique"
Libération
"De la chanson portée à son point d'incandescence ultime"
Society
"Une poignée de titres magnétiques (...) une sensibilité saisissante"
Fip
"La future grande de la chanson française. Entre tradition de la chanson française et techno berlinoise. À mi-chemin entre Stromae et Brel"
L'Obs
"Elle a une présence, du charisme (...), du chien et une énergie à revendre"
Le Parisien
"Retenez bien ce nom : Zaho de Sagazan est là pour longtemps"
Le Figaro