Angelin Preljocaj / CCN d'Aix-En-Provence Annonciation / Un Trait d’Union / Larmes blanches

Saison 24 25
Spectacle
Ce programme est l’occasion de voir ou revoir trois pièces maîtresses du répertoire d’Angelin Preljocaj. Un voyage à travers deux duos : la beauté picturale et l’intimité charnelle d’"Annonciation", l’énergique quête de l’autre d’"Un trait d’union", pour finir en beauté sur les liaisons dangereuses du quatuor de "Larmes blanches".

lieu

durée

1h35

catégorie

  • Danse
Dates
  • 20h30
  • 19h30
  • 17h00
  • 15h00
  • 19h30
  • 19h30
  • 19h30
  • 19h30
  • Tarif plein
    45 €
  • Tarif Pass Chaillot
    30 €
  • Tarif Pass Chaillot Jeune
    15 €
  • Tarif Pass Chaillot Groupe
    30 €
Séance traduite en langue des signes française
Séance avec audiodescription
Rencontrez les artistes à l’issue de la représentation
Séance scolaire
Séance sous-titre adapté

En quatre décennies de création, Angelin Preljocaj aura aborder bien des continents de danse, tutoyant le baroque, déconstruisant le classique, restant définitivement contemporain. Le chorégraphe a retenu de ses années de formation, entre ballet et Karin Waehner, Merce Cunningham et Dominique Bagouet, un goût pour l’aventure en mouvement. Sa compagnie, créée en 1984, est riche d’un répertoire où s’entrechoquent les musiques, les arts visuels, les textes. Dans ce programme la multiplicité du 2, entre pas de deux et duel, paire et solitude partagée, est matière à une infinité de combinaisons. Prenons Annonciation (1995) où le chorégraphe « recrée » un tableau vivant inspiré du thème de la maternité annoncée à Marie par l’ange Gabriel. Avec la palette d’un peintre des corps, Angelin Preljocaj donne à voir une gestuelle toute en expressivité entre extase et douceur. Un trait d’union (1989) interroge « ce qui est en relation avec » comme un point de suture, un trait de caractère qui annihilera d’un coup notre solitude essentielle » pour reprendre les mots d’Angelin Preljocaj. Cette quête de l’autre entre deux hommes sur la musique de Bach est d’une puissance d’évocation rare. Larmes blanches (1885), enfin, rejoue quelque chose comme les liaisons dangereuses en une série de motifs à la dualité frondeuse. Les passions sont ici source de tourments que la danse éclaire avec finesse. Du grand art.

Philippe Noisette