Marcelo Evelin / Demolition Incorporada UIRAPURU

Saison 24 25
Spectacle
L’uirapuru est un oiseau menacé d’extinction vivant au sein de la forêt brésilienne, terre d’origine du chorégraphe. Selon la légende, il s’agirait d’un homme transformé en oiseau pour que, malgré leur amour impossible, jamais sa bien-aimée ne cesse de l’entendre. Comme le symbole d’un Brésil qui, malgré sa destruction, continue de chanter

lieu

durée

1h

catégorie

  • Dès 12 ans
Dates
  • 20h30
  • 19h30
  • 17h00
  • 15h00
    Tarif Plein
    41€
    Pass Chaillot
    27€
    Pass Chaillot Jeune
    12€
    Pass Chaillot Groupe 
    27€
Séance traduite en langue des signes française
Séance avec audiodescription
Rencontrez les artistes à l’issue de la représentation
Séance scolaire
Séance sous-titre adapté

Selon une légende amazonienne des Tupi-Guarani, l’Uirapuru, petit oiseau des bois menacé d’extinction, n’est autre qu’un jeune guerrier transformé en volatile par le dieu Tupa. Ce dernier, pour le guérir de son chagrin d’amour, le dota d’un chant magnifique. Avec ce titre, c’est donc tout l’imaginaire des peuples indigènes que convoque le chorégraphe et performeur Marcelo Evelin. Basé entre Amsterdam et Teresina dans le Nordeste, où il est né, il a créé sa pièce in situ pendant le mandat écologiquement dévastateur du président Bolsonaro. Ses six interprètes ne répondent pas à une norme esthétique uniforme, mais présentent des morphologies et des couleurs de peau diverses à l’image de la population brésilienne. La quasi nudité de leurs corps, juste vêtus d’un short noir, évoque celle des Amérindiens. Au rythme des chants d’oiseaux, ce sextuor inspiré se meut en une série de mouvements hypnotiques, inspirés du folklore comme des rites ancestraux. Pour seul décor, une coupole faite artisanalement de branchages surplombe le plateau. Dans sa beauté et son dénuement, elle dit la richesse des ressources naturelles de la forêt, mais aussi la précarité de ses habitants. Une création vibrante.  

Isabelle Calabre

À sa façon, Marcelo Evelin met l’écologie au service de l’art, à moins que ce ne soit le contraire. Venu d’un pays, le Brésil, en état d’urgence climatique, son geste a d’autant plus de force. Uirapuru est, dès lors, un appel à garder nos sens en éveil. Sceneweb

Lire l'article de Thomas Hahn, DANSERcanalhistorique