Étienne Daho, Raphaëlle Delaunay, Sandra Gaudin, Arnaud Valois Le vilain petit canard

C’est l’histoire d’un petit canard rejeté pour sa différence mais qui finira par trouver sa plus grande richesse : lui-même. Venez (re)découvrir ce récit initiatique tendre et lucide à l’adresse des plus jeunes, inspiré du conte classique d’Andersen, dansé par Raphaëlle Delaunay et mis en musique avec sensibilité par Étienne Daho.
lieu
durée
45 minutes
catégorie
- Danse |
- Musique |
- Jeune public |
- Dès 6 ans
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10h00
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15h00
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18h00
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14h00
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19h30
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17h00
- Tarif plein24€
- Tarif Pass Chaillot / Pass Chaillot Groupe19€
- Tarif Pass Chaillot Jeune8€
Inviter le conte iconique du Vilain petit canard sur scène, c'est le pari audacieux de Sandra Gaudin à la mise en scène, avec la complicité musicale d'Étienne Daho et l’interprétation d’Arnaud Valois. Cette nouvelle création revisite l’histoire universelle du rejet et de l’acceptation de soi, résonnant aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Dans un monde dominé par l’image, le spectacle interroge la différence et la résilience à travers un langage pluridisciplinaire mêlant danse, théâtre et musique. La mise en scène de Sandra Gaudin, inspirée par l’univers onirique de Tim Burton, joue sur les transparences et les matières grâce aux projections vidéo de Francesco Cesalli. Les musiques d’Étienne Daho, entre orchestrations classiques et accents pop, accompagnent cette odyssée sensorielle avec une grande finesse. À l’instar du récit d’Andersen, qui puise ses racines dans l’expérience personnelle de son auteur, cette adaptation explore des thématiques contemporaines telles que l’exclusion sociale, la construction de l’identité et la place de l’individu dans un collectif. Boris Cyrulnik en faisait déjà un modèle de résilience, illustrant comment l’adversité forge la personnalité. Avec ce conte en mouvement, les créateurs et créatrices nous rappellent que la beauté de chacune réside dans son unicité et, spoiler alert, que c’est en s’acceptant tel qu’il est que le vilain petit canard devient enfin cygne.
Amélie Blaustein Niddam