François Chaignaud & Nina Laisné Último Helecho

Saison 25 26
Spectacle

Après le succès de Romances inciertos, un autre Orlando, François Chaignaud et Nina Laisné, rejoints par la chanteuse, compositrice et autrice argentine Nadia Larcher, se retrouvent pour une nouvelle collaboration autour des folklores sud américains. Au plateau, François Chaignaud et Nadia Larcher sont accompagnés de six musiciens issus des répertoires folkloriques et baroques.

lieu

durée

1h10

catégorie

  • Danse
  • |
  • Musique
  • |
  • Artiste associé
Dates
  • 20h00
  • 20h00
  • 15h00
  • Tarif plein
    34€
  • Tarif Pass Chaillot / Pass Chaillot Groupe
    12€/27€
  • Tarif Pass Chaillot Jeune
    8€

Après le triomphe de Romances Inciertos, un autre Orlando en 2017, qui les avait réunis autour de trois figures espagnoles, François Chaignaud et Nina Laisné se retrouvent pour Último Helecho, une célébration souterraine à la croisée des mythologies baroques et sud-américaines. Pour Nina Laisné, qui présentait la saison dernière Como una baguala oscura, le folklore argentin est un territoire vivant, traversé d’identités plurielles. Au centre de ce nouveau spectacle, né de nombreuses résidences de création depuis 2020, se forme un duo inédit : François Chaignaud et Nadia Larcher, chanteuse, compositrice et auteure argentine originaire de la province de Catamarca, et qui occupe une place de premier plan sur la scène musicale folklorique et expérimentale de Buenos Aires. Leur rencontre incarne un dialogue entre danse et chant, où les timbres androgynes se fondent et se heurtent, inspirés par les étreintes du chamamé ou les contrapunto du malambo. Autour d’eux, huit musiciens mobiles font résonner zambas, chacareras et cuecas, reliant les traditions baroques aux racines populaires. Pensé comme un rituel en deux actes, Último Helecho passe d’une lente métamorphose minérale à un tourbillon d’énergie, où zapateos et processions fiévreuses convoquent une cosmogonie en mouvement. Une traversée hypnotique, entre opéra et fête dionysiaque, dans laquelle se devine l’écho du diable et du vent.

Delphine Goater